L’idée d’une mère restée vierge constitue un fantasme lié à l’effroi que suscite chez l’enfant l’idée et l’image qu’il est né d’un coït de ses parents.
Or, l’idée même de la « virginité » d’une mère est en complète contradiction avec celle de « famille », et donc du rôle du père. C’est la négation de l’existence de la sexualité, pour l’un et l’autre sexe.
« Ni Ève ni Marie » a été un slogan de la pensée féministe chrétienne (ça existe !), une formule utilisée comme titre d’un ouvrage paru à la fin des années 1990 qui exprime le refus de porter « le poids de la faute et de la condamnation » d’Eve, archétype de la femme, ou encore d’être jugée à l’aune du « modèle de soumission » qu’a pu être Marie ».
Si les catholiques ne veulent pas continuer à se discréditer et à perdre leur clientèle avec les scandales de prêtres pédophiles, il serait temps pour eux de remettre en cause le célibat des prêtres et le dogme de la virginité maternelle.
Mais, après tout, de quoi je me mêle ?
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