Si les Chinois, les Allemands ou les Suisses travaillaient comme les Français ils n’auraient rien à nous vendre, ne créeraient aucune richesse en se contentant d’emprunter tous les mois.
L’auteur rêve pour les Français du niveau de vie du Bangladesh ? Pas pour lui, je suppose, pour nous, « les déplorables ».
1/ La Chine et la Suisse n’ont pas le bonheur ineffable d’être dans l’UE.
2/ L’Allemagne est un cas à part. Elle est en situation de monopole mondial sur les machines outils et les voitures haut de gamme. De plus, l’euro a un change avec le $ plus favorable que si elle avait gardé le mark. En clair, c’est un pays exportateur avec un excédent commercial énorme. Elle utilise les bas salaires d’Europe de l’ Est, le tiers monde à sa porte.
Pourtant les travailleurs pauvres en Allemagne sont légion, ainsi que des retraités contraints de travailler....
L’auteur raconte sur la France les mêmes âneries que le Médef, qui attend depuis 1945, que l’Europe lui permette de détruire tout le modèle social français.
Il évite soigneusement d’expliquer que la situation économique de la France est le résultat de la mondialisation, des délocalisations, de l’euro trop fort pour les économies du sud de l’Europe, et de la dette organisée par l’article 123 du TFUE.
La France a perdu 40% de ses usines en 20 ans. C’est la Commission européenne qui signé les accords de l’ Uruguay Round en 1994, avec les USA, afin d’imposer le libre marché : liberté de circulation des capitaux des marchandises, des hommes & des services.
Si la France retrouvait sa souveraineté, elle pourrait avoir, comme la Suisse, une économie prospère et diversifiée, et conserver son modèle social.
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