L’hélicoptère monétaire est une image employée la première fois par l’économiste monétariste Milton Friedman en 1969 dans son livre « The optimum quantity of money ». Il y développait une métaphore : en situation de dépression économique, lorsque la demande est insuffisante et que les prix baissent, les autorités monétaires impriment des billets et les jettent par hélicoptère dans les rues. Les gens les ramassent et les dépensent, ce qui permet de relancer l’activité économique ainsi que la hausse des prix.
Cette proposition d’hélicoptère monétaire a fait l’objet de plusieurs critiques [2] . La politique monétaire ne peut remplacer la politique budgétaire. Comme nous le voyons actuellement : la politique monétaire ne peut permettre à elle seule le rebond de l’activité économique. Politique monétaire et politique budgétaire sont deux instruments complémentaires de la politique économique qui doivent être coordonnées, ce qui n’est pas le cas dans le cadre des mécanismes de la zone euro.
Au-delà de cet argument, en quoi les choses changeraient-elles si la BCE distribuait quelques centaines d’euros par mois à chaque citoyen, d’où l’expression quantitative easing for people, parfois présenté comme une variante du revenu universel ? Le problème à résoudre resterait entier : comment affecter la monnaie au financement d’une production utile pour la société ? La pauvreté ne sera pas vaincue en lâchant des billets du ciel, mais en transformant la production, l’organisation du travail, le temps de travail et la répartition des revenus issus de la production.
D’autres critiques peuvent être adressées à cette proposition d’hélicoptère monétaire [3] :
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