Ce que vous décrivez est antérieur à la pandémie. Ça fait un moment déjà qu’on ne peut plus causer, et ça a été amplifié par les « réseaux sociaux ». Aujourd’hui ne pas être d’accord avec quelqu’un est vécu comme une agression. Plein de mots sont « vilains », interdits, et si vous les utilisez vous êtes un méchant et probablement un « fasciste ».
Chaque vilain mot retiré est un outil en moins pour penser, et au bout d’un moment bah on n’y arrive plus... C’est la « novlangue » décrite par Orwell, appauvrie à l’extrême pour s’assurer que la plèbe ne puisse jamais comprendre ce qui lui arrive. Ça marche bien, hein ?