L’ennui, c’est que les vrais paysans, il n’y en plus beaucoup. En-dehors de mon père et ses copains, j’en ai connus, de vrais, à Notre Dame des Landes. Ailleurs, quand on parcourt « la campagne », et qu’à perte de vue on ne voit pas un arbre, pas un buisson, on ne peut que se dire que quelque chose est mort. Heureusement dans mon quartier périphérique de ville, on entend encore des COT COT COT : tout n’est pas tout-à-fait perdu. En revanche, j’ai beau me lever tôt et tendre l’oreille : pas un cocorico. Car le réveil de la nature, autrefois, c’était effectivement un beau vacarme, auquel on ne réagissait même pas, parce que c’était dans l’ordre des choses.
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Ah le collier de cristal, du chant de l’alouette, en pleine chaleur montante au milieu de la plaine ! On ne s’en lassait pas ! Le chant montait, montait, et en plissant les yeux finissait par apparaître l’oiseau tout en haut de sa cascade de chant. Beaucoup ici l’ont-ils connu ?
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