en 1740 l’officier de maréchaussée Guillaute écrit que dans un « état où la police est bien entendue, il importe au magistrat de savoir quand il lui plait où Pierre ou Jacques couche, depuis quand, qui il est, d’où il vient, ce qu’il fait ... » Pour ce faire il imagine une immense machine à roues, portant sur 2 millions de fiches les informations relatives au million de parisiens de l’époque.
Et 250 ans après, c’est toujours à l’ordre du jour !
Osons imaginer ce qu’un Hitler ou un Staline aurait pu faire avec de tels outils !
Sans aller dans de telles horreurs quelles garanties avons nous sur l’emploi de toutes ces informations ?
Pour avoir assisté, de par mon métier, au croisement illégal de fichiers entre banques, assurances, ... dossiers médicaux vendus au plus offrant, je doute que ce soit « neutre ».
Quant aux banques suisses (ou autres) qui « résistent » aux nouvelles technologies, c’est une légende. J’ai travaillé parfois dans des sociétés ou organismes « sensibles » ... et je suis allé ou je voulais ! J’ai même été employé une fois à espionner (pour la bonne cause) une entreprise.
Et pour votre gouverne, pour les données vraiment secrètes, elles sont sur des machines spéciales, avec des processeurs « ad hoc », qui ne sont reliées à rien et protégées par des cages de Faraday.
Les meilleurs pirates sont ceux que l’on ne prend jamais et qui ne laissent pas de traces derrière eux. Et il y en a.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération