C’est pourtant pas compliqué à comprendre.
Gérer « comptablement » l’hôpital, c’est le gérer comme un hôtel.
Plus on est proche de 100% de remplissage mieux c’est.
Autrement dit, un hôpital « bien géré », comptablement c’est un hôpital, en permanence, au bord de la saturation.
Une petite grippe un peu plus violente que d’habitude, une petite gastro, un petite bronchiolite et l’hôpital sature.
Mais c’est pas grave, il ne sature pas longtemps.
On reporte quelques hospitalisations, on accélère quelques débranchements et le tour est joué. L’hôpital a absorbé le pic.
Mais dans le cas de la Covid-19, le problème c’est que les 2% qui font déborder le vase ne durent pas quelques semaines, mais quelques mois.
Le problème c’est que l’hôpital (et son personnel hospitalier) peut encaisser la surcharge quelques semaines, mais pas des mois, mois après mois.
Plus la crise dure et plus la capacité d’absorption de l’hôpital s’amenuise.
Si ça dure trop longtemps, un seul malade, sera un malade de trop.
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