Rien d’étonnant à ce que le cabinet-conseil s’arrête sur le ton jeune, cavalier,irrespectueux de la déclaration du monarque et ne s’étende pas à une analyse plus fine du contenu du message.
Ce n’est pas la formulation qui est dérangeante. Dire qu’une partie de la population qu’il s’est engagé, en acceptant cette fonction, à protéger et servir au mieux, est irresponsable en ne souhaitant pas participer à une expérimentation médicale et ne mérite plus le titre de citoyen est un acte gravissime de la part d’un chef d’état.
Il introduit de fait en France le concept du sous-citoyen de sinistre mémoire, qui précéda le concept de sous-homme avec les suites que l’on sait.
Les étapes intermédiaires sont déjà perceptibles avec la libération de la parole tolérée judiciairement, par laquelle certains et certaines se permettent des déclarations que la Licra et autres organisations prétendument protectrices des droits de l’homme auraient immédiatement attaquées en justice il y a trois ans.
Aujourd’hui, un Leclerc peut tranquillement déclarer qu’il privera d’accès aux biens essentiels une partie de la population sans conséquences. Un président d’une corporation médicale peut suggérer qu’on demande à une partie de la population de signer une demande de non réanimation, toujours sans conséquences. Une femme d’une humanité exceptionnelle peut dire que ne pas soigner un non vacciné est en quelque sorte une sélection naturelle, encore sans conséquences.
Il fut un temps où pour avoir remis en question certains faits historiques, des gens furent poursuivis en justice, alors qu’ils n’avaient également que prononcé des mots, et dans ce cas précis, des mots qui ne pouvaient tuer. Mais ça, c’était avant.
Donc pour conclure, en bons petits courtisans, les employés de la firme Rakatonique ne voient pas grand chose à reprocher, juste un mauvais choix de mots, pas grand chose au final.
On imagine (point Godwin oblige) ce qu’aurait pu être leur commentaire à l’époque des premières déclarations et lois anti-juives de l’Allemagne nazie. Pas de quoi fouetter un chat...
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