Depuis l’Antiquité la plus ancienne, on trouve des préceptes qui disent qu’il faut veiller à bien choisir ses amis. Ce qui nous rend heureux se trouve tantôt dans le retour à soi-même (mais est-on seul avec Montaigne, Molière, Hugo, Aragon… ?), tantôt au milieu de ses semblables.
La prudence recommande d’écouter nos besoins avant nos envies. C’est la « voie bonne » ; c’est le « bon sens ».
Le bon sens ne se définit pas ; il s’apprend seulement. C’est un chemin de crête qui serpente entre l’isolement et la compagnie des autres. On dit que seul on va plus vite et qu’à plusieurs on va plus loin. La vie serait ainsi un compromis entre la liberté individuelle et la vie en commun. Cela s’apprécie en fonction des besoins et des moments.
Je crois plus en Camus qui place sa maman au-dessus de la Cause qu’à Sartre qui disait : « l’enfer, c’est les autres ! ». L’altérité n’est ni enfer ni paradis. L’altérité n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Il s’agit d’en bien user tout simplement.
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