La terreur verte a déjà prouvé ses méfaits en Australie (incendies des bosquets), ce que en quoi j’agrée mais :
"La faillite a des causes principalement locales, liées à une histoire politique tendue depuis soixante ans. Mais elle témoigne aussi du rôle de la Chine dans les affaires internationales. Premier exportateur mondial, ce pays multiplie les « partenariats » pour disposer de points d’appui maritimes, économiques et politiques au-delà de ses frontières. Le Sri Lanka, stratégiquement situé dans l’océan Indien, fut une de ses premières cibles. L’île est dirigée depuis près de vingt ans par la famille Rajapaksa qui, après avoir écrasé une guérilla nationaliste tamoule, a régné sans partage. De juteux contrats ont été signés avec Pékin pour des infrastructures (port en eau profonde, gratte-ciel, aéroport international) qui se sont révélées des gouffres financiers. Ils étaient financés par des prêts mirifiques accordés par la Chine, laquelle a refusé tout rééchelonnement lorsque la crise a pointé. Acculé, le Sri Lanka vient de se tourner vers le Fonds monétaire international."
La Croix. Jean-Christophe Ploquin
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