Anglais... Anglais...
Combien « d’anglais » seraient encore capables de lire Shakespeare dans la langue de l’auteur ?
Combien de « français » seraient encore capables de lire Chateaubriand sans difficultés ?
Ne parlons même pas de Montaigne ou de Rabelais si percutants et fleuris à lire dans la langue où ils écrivaient...
Il n’existe pas de langue assez puissante pour digérer toutes les autres.
Le danger, ce sont ces mots qui disparaissent de notre vocabulaire car nous ne les utilisons plus ou parce qu’ils ont été dévoyé...
Je me souviens du mot « Pin’s », le temps que l’académie de gérontes lui trouve un équivalent bien français « épinglette », l’objet avait disparu du vocabulaire.
Je regrette le temps des Boudard, Audiard, San-Antonio qui faisaient rayonner la langue de la rue.
Les bistrots étaient bien plus puissants à forger le langage qu’un aréopage de presque séniles qui ne sont jamais descendus assez bas dans la société pour la bien comprendre, d’où cet acharnement à les réduire et les faire disparaître... (Les bistrots, pas les académiciens, hélas...)
Pensez, des lieux ou la plèbe se réunit, festoie et se parle...
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