• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Durand Durand 29 juillet 2022 11:37

Extrait d’un courrier que j’adressais à F. Roddier il y a 6 ans :


« D’après mes calculs et ceux d’un ami géologue (à qui j’ai demandé de les vérifier), si l’on vidangeait le seul Lac Nasser (barrage d’Assouan), on élèverait le niveau global des océans d’environ 0,46 millimètres, sans compter le volume d’eau infiltré et stocké dans les terres environnantes du fait de l’élévation de la pression hydrostatique. J’ignore cette dernière valeur mais l’on peut supposer que la vidange du lac Nasser libérerait, en plus du volume défini par la contenance du lac, un important volume supplémentaire qui viendrait participer encore à l’élévation du niveau des océans.


Inversement, si l’on développait une politique globale visant, par tous les moyens possibles et adaptés à chaque situation, à retenir l’eau douce sur les terres émergées, de manière à maximiser le rôle d’éponge globale qu’elles ont perdu, il me semble possible d’engendrer un cercle vertueux dont les conséquences seraient de nature à résoudre de nombreux problèmes touchant l’humanité et l’ensemble du vivant d’une manière générale...


– La baisse du niveau des océans libérerait les terres fertiles des deltas fluviaux et de nombreuses terres insulaires en voie de salinisation et/ou de submersion.


– L’acheminement de l’eau douce des cours d’eau (petits ou grands) par « pipes » ou par canaux, vers les régions environnantes qui en manquent, participerait à la stabilisation et à l’amélioration de la qualité de vie de populations souffrant du manque d’eau (Sahel)


– Le développement alors possible de la végétation contribuerait à fixer du CO2 et à augmenter la rétention d’eau douce (effet d’éponge) ainsi que son évaporation, ce qui aurait une influence certainement positive sur le climat global...

En outre, cela épargnerait le ravinement et le lessivage des meilleures terres arables pour les zones sujettes à de forts phénomènes cycloniques.


– Une partie de l’augmentation de la biomasse pourrait également être utilisée pour produite du méthane de manière industrielle ou familiale (17 tonnes d’équivalent-pétrole/an/hectare pour la jacinthe d’eau par ex.), sans compter l’intérêt des substrats de méthanisation comme fertilisants...


– L’augmentation du volume d’eau douce disponible ainsi que la régulation annuelle du débit des cours d’eau (maintient du débit en période sèche) permettraient un accroissement substantiel de la production d’énergie hydraulique et hydroélectrique, cette dernière étant, de loin, l’une des plus avantageuses au regard du rapport investissement/production/coût d’entretien/impact environnemental.


Le cycle de l’eau m’apparaît donc comme le seul paramètre d’importance sur lequel il serait techniquement possible d’intervenir. »...


..




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès