@Soucougnan
Les faits sont clairs : pendant la préparation russe à l’invasion (globalement, entre la mi-novembre 2021 et le 24 février 2022, parfois sous prétexte d’exercices militaires) la probabilité d’une invasion semblait élevée à tous (surtout aux américains qui manifestement en connaissaient plus long).
Non seulement l’Otan ne bougeait pas ; mais on disait clairement et publiquement à Poutine qu’il n’y aurait pas d’Otan en Ukraine ; aucune armée occidentale pour lui faire face. En revanche, on le menaçait déjà de sanctions (sans effet sur lui et c’était prévisible).
De surcroit, sa demande mille fois répétée pendant des années de garder l’Ukraine en dehors de l’Otan n’a récolté que le mépris ; le sommet en étant l’accord de collaboration stratégique US-Ukraine du 10 novembre 2021 qui promet à l’Ukraine une intégration rapide à l’Otan.
Ce n’est pas compliqué : on lui a ouvert bien grand la voie militaire at aucune autre. Il est tombé dans un piège et maintenant qu’il est dedans on cherche à le liquider en lui tapant dessus. Le fait de ne pas avoir « amassé » de forces de l’Otan pour contrer une invasion russe n’est nullement une faiblesse ; c’est un appât ; cela fait partie du piège.
Parmi mes trois articles précédents sur Agoravox sur ce thème celui intitulé « Afghanistan et Ukraine, même combat américain ? » traite la question plus en détail.
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