• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2022 10:39
  1. Petit Larousse  :
    Fonction de parent, notamment sur les plans juridique, moral et socioculturel.
  2. Petit Robert  :
    Qualité, statut de parent (du point de vue social, juridique…).
  3. Hachette  :
    Ensemble des relations entre parents et enfants.

Selon le Comité National de Soutien à la Parentalité : «  La parentalité désigne l’ensemble des façons d’être et de vivre le fait d’être parent. C’est un processus qui conjugue les différentes dimensions de la fonction parentale, matérielle, psychologique, morale, culturelle, sociale.  »

1. Évolution de la parentalité au fil de l’histoireJusqu’à l’époque napoléonienne : le paternalisme tout puissant

Il n’est pas encore question de parentalité ni d’autorité parentale, mais d’autorité paternelle. En effet, la position dominante du père remonte au droit romain, la «  patria potestas  » donne la toute-puissance du père de famille sur sa femme, ses enfants et ses esclaves. Il est le représentant légal du foyer et a droit de vie et de mort sur ses enfants.

Du Premier Empire à 1900, l’autorité de l’état remplace l’autorité du père
  • Le code de Napoléon en 1804 donne la toute-puissance au père en dehors du droit de vie ou de mort sur l’enfant. Il doit assistance et protection à l’enfant. Quant à la femme, elle est une éternelle mineure offerte à l’homme afin de lui donner des enfants. De nouvelles lois comme l’instruction obligatoire ou le partage égal de l’héritage diminuent le pouvoir du père.
  • L’organisation du système scolaire, des banques et des préfectures qui se met en place rivalise avec la paternaliste du passé. Et en 1889, la mère devient aussi responsable que le père dans la maltraitance et l’abandon des enfants.
  • Les pères décident encore du mariage, de la carrière et des finances de leur fils et doivent une dot pour leur fille.
De 1900 à 1950, l’évolution de la parentalité passe par la prise de conscience
  • Les découvertes de Freud sur l’esprit humain et des troubles psychiques ont marqué le début d’une nouvelle façon de considérer l’enfant. Elle encourage à donner de l’importance aux jeunes enfants et à la relation parent/enfants.
  • En 1946, l’«  hospitalisme  » de René Spitz démontre que les carences affectives provoquées par la séparation avec la mère entraînent un état dépressif du bébé. Celui-ci pouvant même conduire à la mort. On met alors en avant lien mère-enfant et on minimise l’importance des autres relations.
  • En 1958, Winnicott fait prévaloir que le rôle de la mère est de s’occuper de l’enfant et celui du père est de s’occuper de la mère : «  Le père est incapable de tirer du plaisir du rôle qu’il doit jouer et incapable de partager avec la mère la grande responsabilité qu’un bébé représente toujours pour quelqu’un  ». Il doit se contenter de son rôle de séparateur de la dyade (le lien mère-enfant) et de médiateur social.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès