Le malthusianisme n’a pas attendu Dumont et l’écologisme (idéologie aussi éloignée de l’écologie que le « bio » est éloigné de la biologie) pour prôner une politique nataliste.
Pour lui, la population augmente plus vite que la production des ressources nécessaires pour assurer son alimentation et donc son existence.
Une telle théorie peut étayer des politiques contradictoires :
au XIXe siècle, en Europe, une partie des classes favorisées y trouvait le moyen de justifier l’idée selon laquelle les pauvres sont responsables de leur situation et que leur venir en aide était contraire à leurs intérêts.
A contrario, les catholiques considéraient qu’il s’agissait d’un déni du devoir sacré de procréation et les anarchistes y voyaient un moyen utilisé par les nantis pour ne pas avoir à partager leurs richesses.
Mais le parallèle avec l’idéologie de la décroissance suggérée par l’auteur ne s’arrête pas là : on parle aussi de malthusianisme en économie lorsqu’on limite volontairement la production d’un bien pour éviter de déprécier sa valeur avec une offre trop abondante.
Rien de changé, donc, sauf qu’un train peut en cacher un autre.
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