Effectivement, une usine ponctionnée de telle sorte qu’elle génère au minimum 15% de profit au bénéfice des actionnaires ne peut investir suffisamment dans la mise à jour de son parc machines ou main d’oeuvre, qualifiée ou pas, et se retrouve à plus ou moins long terme en faillite. Ce n’est que l’un des aspects de l’absurdité d’un capitalisme sauvage à courte vue (voir crise de ’29).L’autre postulat demeurant le coût de cette fameuse main d’oeuvre que l’on voudrait rémunérer à tendance zéro et qui pousse les pays développés à délocaliser et ainsi à s’apauvrir, faute de consommateurs solvables. La logique de ce serpent qui se mord la queue serait un régime d’oligarques pratiquant l’esclavage, avec une partie des profits réinvestis en sorte d’entretenir une armée puissante en vue d’étendre/renouveler le parc esclaves. On nommait cela « espace vital » en 1939, Républiques Bananières, guerre d’Irak aujourd’hui. Je ne tire aucune conclusion, n’importe quel imbécile est capable de déceler comment ça risque de se terminer...
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