Bonsoir rosemar,
C’est pas de l’admiration que j’ai pour ces Seigneurs Qlivatres, mais un profond respect !
J’ai été élevé, à l’ombre de ces aïeux tortueux, bercé au son de ces logés cicadidaens ( et pas trop près du tronc, comme pourrait le penser certains )
J’ai souvenir de nappes blanches étendues au sol, sous leur ombre frémissante, où on partageait les cadeaux nourriciers de cette terre, pourtant brûlante et aride.
Les chants, des femmes en noir ( depuis si longtemps, qu’on pouvait les penser vêtues de naissance, par cette ombre, tombée du soleil ardent !)
Elles qui semblaient avoir la peau, couleur de cette terre sombre, et creusées de sillons, et pourtant, si douce, à la lumière du feu de bois d’olivier .
Et ces bras vigoureux qui ratissaient les branches, faisant « pleuvoir » ces fruits verts, tambourinants, sur de gigantesques toiles, qu’ils levaient en coeur, pour créer cette vague déferlante, à conduire au pressoir.
C’était magique, de tremper son doigt, dans cet élixir doucereux, qu’on donnait même, à baiser, aux lèvres des nourrissons, comme un engagement, un pacte de fraternité, avec ce que cette terre, a de plus précieux, pour l’enchantement des sens, et la continuité des traditions séculaires.
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