Il fallait, précise Breton en se référant à Eliphas Lévi, avoir parcouru triomphalement toutes les étapes, avoir surmonté toutes les épreuves, avoir vu et touché les choses saintes, pour supporter ce secret, « le dernier et le plus horrible de tous les secrets », quand un prêtre venait jeter cette parole énigmatique (p. 106). Osiris, divinité solaire, est un dieu noir (on pense à l’« air noir » dans les « Fêtes de la faim » de Rimbaud, à l’« azur, qui est du noir » dans « Alchimie du verbe »). Il a fallu que le dieu égyptien fût mis en morceaux et régénéré par Isis pour renaître dans toute sa splendeur. De même il a fallu pour Élisa, pour Breton, et, on peut l’espérer, pour la France, pour le monde, le passage par les ténèbres, par l’ombre, pour que revînt la lumière.
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