Vu votre CV, je suppose que vous le savez parfaitement : il existe nombre de méthodes technico-économiques pour gérer ce risque. Le vieillissement d’un ouvrage se modélise très bien avec les lois de Weibull, et il est (relativement) simple de les utiliser pour déterminer une durée d’exploitation raisonnable.
Ceci se trouve souvent empêché en pratique pour les infrastructures pour des tas de raisons. La principale en est qu’aucun acteur économique n’aime provisionner des coûts de reconstruction.
C’est le cas aussi pour les réseaux d’eau potable, source de contentieux éternel entre collectivités et concessionnaires, et les centrales nucléaires que vous connaissez.
Quand on essaye de provisionner, la question du taux d’actualisation devient centrale. C’est un débat passionnant et très peu relayé. La différence principale entre public et privé est la perception du long terme. L’Etat français préconise actuellement 4% + inflation (rapport Lebègue), ce qui est énorme, mais inférieur à ce qui se faisait avant, et très inférieur aux normes privées.
Autre remarque. Sur le sujet de l’état des barrages privés, voir un chapitre très intéressant dans l’ouvrage de J Diamond « Collapse » sur les mines du Colorado.
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