Comme indiqué ci-dessus, la tournée des ukronazis en Israël
n’a pas eu l’effet escompté. Les adeptes de Stepan Bandera espéraient
peut-être que leur responsabilité flagrante dans la mort d’un à deux
million de Juifs (la « Shoah par balles ») serait devenue avec le temps un
petit malentendu pardonable, ont eu la mauvaise surprise, comme indiqué
ci-dessus, qu’Israël a non pas augmenté son soutien à l’Ukraine comme
espéré, mais décidé de reprendre une relation diplomatique normale avec
la Russie.
Peut-être que cela à voir l’indignation que continue de provoquer l’ukronazisme chez les Israëliens. Dans son article, Haaretz rappelle notamment :
-les
propos du président actuel Isaac Herzog qui en 2021 mettait en garde
les Ukrainiens de ne pas "glorifier les criminels de guerre de la
seconde guerre mondiale ou de réhabiliter les collaborateurs de l’époque
de la guerre",
-le président précédent Reuven Rivlin qui en 2016
condamnait les députés ukrainiens qui glorifiaient les membres de l’OUN,
exigeant que l’Ukraine ne réhabilite pas ni ne glorifie des
antisémites.”
- que l’ambassadeur d’Israël à Kiev écrivait, après la
marche en l’honneur de Bandera, qu’Israël condamnait fermement toute
glorification des collaborateurs du régime nazi« , et qu’il était »temps
pour l’Ukraine de se réconcilier avec son passé".
Cerise sur le
gateau : hier, la Rada ukrainienne a cité sur Tweeter Stepan Bandera. Ça
non plus, ça n’a pas plu en Israël qui risque donc maintenant de
réaliser pour de bon que c’est la Russie qui est du bon côté de
l’Histoire.
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