En psychanalyse, on parle de divided line. Ou séparation entre névrose et psychose. Et la psychose, c’est l’apocalypse de SAINT « JE » an ou la guerre de tous contre tous. Je souhaite partir du concept de divided line proposé par Robert Fliess en 1950. Cet auteur, disciple d’Abraham et fils de W. Fliess, situait au moment de l’organisation de l’analité une sorte de « point de bascule » entre les structures névrotiques et les structures non névrotiques. Il souligne la valeur d’une ligne de partage (divided line) entre les « deux pentes “prégénitale” et “génitale” de structuration » et illustre son importance quant à l’évolution œdipienne ultérieure. Le « passage » de cette ligne devant marquer « le début de la capacité pour le sujet de disposer d’une efficace maîtrise anale ». Si ceci échoue, les fixations précoces antérieures organiseraient « l’érotisation des pulsions violentes initiales sous le primat d’une agressivité globalement envahissante faisant le lit de la psychotisation ». J. Bergeret en déduit que les états limites tirent leur origine d’une sorte de « fixation ambiguë, et profondément inhibante du point de vue évolutif, à cette divided line d’hésitation entre tendances organisatrices à vectorisations psychotiques ou névrotiques » [2][2]J. Bergeret, L’analité et la maîtrise, in RFP, 3/1995, 659-682..
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