En réponse à :
Nous sommes en 2023, et même les plus naïfs savent parfaitement que celui qui frappe le premier n’est pas nécessairement l’agresseur, de même que celui qui reçoit le premier coup n’est pas systématiquement la victime. Pareillement, comment ignorer qu’il est des avertissements qui ne sont entendus que lorsqu’ils sont physiques.
Par suite, il existe des victimes invisibles et silencieuses, ou visibles et incontournables. Et puis il y a aussi ceux qui s’érigent en victimes, ce qui ne peut se faire que publiquement, voire ostentatoirement, dans l’objectif d’obtenir le soutien, physique sinon moral, de la majorité.
Si se dire victime permet parfois de se faire publiquement justice, d’autres fois ça permet au contraire de produire une injustice publique. Manipuler ainsi l’opinion publique reste cependant un artifice mineur, reposant essentiellement sur des émotions primitives.
Une remarque s’impose en intercalaire maintenant :
Il est tout de même bizarre que personne ne se soit jamais demandé si l’URSS, dès les années Gorbatchev-Eltsine, n’avait pas compris qu’elle ne pourrait défendre militairement autant de régions si disparates... ? Et que personne ne se soit jamais demandé si, en plus de devoir se recentrer territorialement, elle n’avait pas eu besoin, elle aussi et bien avant l’Ukraine, de temps pour se préparer aux affrontements finaux prévisibles depuis si longtemps ?
Que cette hypothèse n’ai jamais été évoquée relève de la suffisance.
Seul manipuler des dirigeants mérite d’être considéré comme un art.
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