Bonjour à tous,
J’ai peur que l’on ne puisse vaincre le pouvoir avec les armes du pouvoir. La seule chose dont cette oligarchie/dictature a peur c’est une révolte, une révolution du peuple et elle ne sera pas télévisée.
La question qui se pose alors est : Quel sera le point de basculement ?
La faim est mauvaise conseillère mais va-t-il falloir attendre que nos réfrigérateurs se vident pour commencer à comprendre que seule une révolution mettra à bas cette clique au pouvoir depuis plus de 200 ans ?
Sommes-nous trop intoxiqués par des années et des années de propagande ou le peuple français (ceux du moins qui en comprennent la nécessité) aura-t-il la volonté et l’énergie de s’opposer frontalement au capital ? Sommes nous prêts à mourir pour nos enfants et petits-enfants ?
Le confort petit bourgeois, la désinvolture et pour certains l’absence totale de compréhension globale de la situation d’une encore grande majorité de français me fait craindre le pire.
Le bon sens et la coopération prévaudront-ils sur la cupidité et l’endoctrinement ? L’avenir nous le dira.
Je fini par un rappel essentiel à mes yeux du génie Karl Marx dans un extrait de la Préface à la Contribution à la Critique de l’Economie politique de 1858 (en fichier libre de droit .pdf ICI 1,1mo) :
"Ce n’est pas la conscience des homme qui détermine la réalité c’est
au contraire la réalité sociale qui détermine leur conscience. A un
certain stade de leur développement les forces productives de la société
entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou,
ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de
propriété à l’intérieur desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De
formes évolutives des forces productives qu’ils étaient, ces rapports
deviennent des entraves de ces forces. Alors s’ouvre une ère de
révolution sociale. Le changement qui s’est produit dans la base
économique bouleverse plus ou moins lentement ou rapidement toute la
colossale superstructure. Lorsqu’on considère de tels bouleversements,
il importe de distinguer toujours entre le bouleversement matériel des
conditions de production économique - qu’on doit constater fidèlement à
l’aide des sciences physiques et naturelles - et les formes juridiques,
politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes
idéologiques sous lesquelles les hommes deviennent conscients de ce
conflit et le mènent à bout. De même qu’on ne juge pas un individu sur
l’idée qu’il se fait de lui, de même on ne peut juger une telle époque
de bouleversement sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire,
expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle,
par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les
rapports de production. Une société ne disparaît jamais avant que soient
développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour
contenir, et jamais de nouveaux et supérieurs rapports de production ne
se substituent à elle avant que les conditions d’existence matérielles
de ces rapports aient été couvées dans le sein même de la vieille
société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que les problèmes
qu’elle peut résoudre, car, à regarder de plus près, il se trouvera
toujours que le problème lui-même ne se présente que lorsque les
conditions matérielles pour le résoudre existent ou du moins sont en
voie de devenir."
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