https://reseauinternational.net/macron-en-chine-et-les-fissures-dans-lalliance-occidentale/
par Robin Philpot
Entrevue Samir Saul
Le débat provoqué par le voyage d’Emmanuel Macron en Chine et ses déclarations au retour révèlent des fissures importantes dans l’alliance occidentale dirigée pars les États-Unis contre la Russie et la Chine, selon Samir Saul, professeur d’histoire à l’Université de Montréal. Mais ça ne veut pas dire que Macron a changé de camp, seulement que la France, qui a une longue tradition d’indépendance en termes de politique étrangère, accepte mal sa « vassalisation » par Washington.
La présidente de la Commission européenne, une guerrière anti-russe et anti-chinoise, était du voyage en Chine pour surveiller Macron, ce que les Chinois n’ont pas apprécié.
Alors que les États-Unis souhaitent amener l’Europe, et partant l’OTAN, à adopter une position au sujet de la Chine et de Taïwan semblable à celle à l’égard de l’Ukraine et de la Russie, l’Europe n’y voit pas son intérêt. D’où l’idée de « l’autonomie stratégique » dont parle Macron.
Samir Saul rappelle aussi le contrat des sous-marins de 2021 rompu par l’Australie à la demande de Washington et de Londres et la mise sur pied de l’AUKUS.
Il note également que l’Allemagne a envoyé leur ministre des Affaires étrangères, celle qui est la plus va-t-en-guerre du gouvernement, Annalena Baerbock, en Chine tout de suite après la visite de Macron, question de tenter de réparer les pots cassés par Macron.
Sur la Sinophobie rampante, notamment au Canada, il y voit tous les indicateurs d’une psychologie de guerre contre la Chine.
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