Simone de Beauvoir n’était pas idiote. Fut-elle utile ?
Elle a bien décrit son milieu, bonne bourgeoisie disciplinée, qui maintenait le savoir-vivre à la française et soutenait le bel artisanat par ses us et coutumes.
On croit comprendre que Simone sentit un rejet de ce milieu auquel elle appartenait, mais un peu en marge, du fait d’une certaine déchéance économique de sa famille, qui commençait à sentir les effet du capitalisme financier brutal.
Elle a donc tenté de nous dégoûter de ce milieu actif et productif, qui ne voulut pas trop d’elle, la jugeant sans grand charme et « sans dot ». Pourtant les hommes de son milieu étaient, sans difficulté, bien plus attrayants que son J-P Sartre, qui fait peur aux petits enfants.
Ce milieu avait bien du charme, les femmes en savaient des choses, c’était sans doute une chance d’y naître, d’en profiter pour faire des études longues et exigeantes, apprendre à tenir avec rigueur une maison où on reçoit les invités avec gentillesse et respect, avec art... Ces fêtes de famille et « rallyes » dans des parcs de petits châteaux... Quelle chance elle a eu, Simone de connaître une douce France, quand elle existait encore.
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