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Houellebecq a débuté inconnu et relativement pauvre, mais comme beaucoup d’écrivains il a vite compris que s’il voulait se faire un nom, il lui fallait vite rallier le monde des artistes pateaugeant dans l’artiche, en surfant sur tous les sujets polémistes de notre société actuelle et de spectacle. D’ailleurs, iL est un spectacle à lui-seul, composition burlesque et tremblotante, la clope au bec, du vieux bird à mi-chemin entre Céline par son franc-parler et Antonin Artaud, fou véritable mais génie littéraire du 20ème siècle.
Houellebecq est un illusionniste simulateur. Avec la décadence de la société actuelle qui entraîne derrière elle la culture française dans son ensemble, le savoir-faire technique littéraire de Houellebecq que d’aucuns confondraient avec « génie », fait que, par son image fabriquée, il passe pour un talentueux bonhomme. S’il écrit bien, ce n’est toutefois pas suffisant pour en faire l’égal d’un sommet littéraire. IL est vrai qu’au chapitre des écrivains actuels outrancièrement médiatisés, il ne reste plus trop d’os à ronger pour les amateurs de belle littérature dans le petit cercle des croulures littéraires. Quel que soit le sujet de ses romans, le personnage Houellebecq l’emportera toujours sur son oeuvre. Elle est là sa réussite.
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