La situation est en effet catastrophique !!! Mais elle augure encore plus catastrophique pour demain car pour recruter, le niveau requis baissera encore d’un cran, l’EN finira par recruter le bas du panier pour assurer un semblant d’enseignement dans ce pays décadent, histoire de justifier les 60 milliards de dépense annuelle !!! C’est pathétique.

Mais le plus dramatique est de penser que la revalorisation du métier (financièrement parlant) serait la solution ! C’est un peu comme cette ânerie du CICE, pensant qu’en donnant de l’argent aux entreprises, celles-ci allaient embaucher !!! Quelle farce.

Et qu’on cesse de nous dire que le phénomène provient des élèves, de leurs parents démissionnaires, ou d’un quelconque ensauvagement de la société, les 3 derniers rapports Pisa, indiquant que la situation est similaire dans toutes les écoles, y compris les écoles « de bonne famille »...

Pour régler un problème, il faut d’abord l’identifier, et avec honnêteté intellectuelle !!!

Seulement quand on ne cherche pas au bon endroit, ça devient compliqué !!!

Quand on sait par exemple qu’en 2020 et 2021, deux années très accidentées par cette supercherie du covid, nos chers enseignants ont quand même quitté les classes dès le 15 juin alors que les restrictions étaient levées, on se fout vraiment de notre gueule !!!

Et que dire quand certains abordent cette question de l’autorité disparue !?!? Cela insinuerait que l’enseignement ne peut se dispenser qu’ à travers une forme d’autorité à l’égard des élèves et non par une notion d’intérêt ressentis par ces derniers...donc sans aucune tentative d’explication du pourquoi. on enfourne un programme dans leur caboche et basta, fin de l’histoire !!!

L’EN n’a pas évolué avec son temps, aucune remise en question. Quant au comment et pourquoi, « bah nan hein », faut pas non plus en demander trop... ça fatigue !!!