Une grosse déception dans les pays de l’OTAN.
Tout le monde voyait un putsch dévastateur pour Poutine. Les médias imaginaient déjà Poutine tétanisé, Moscou barricadée, la panique frisant l’hystérie chez la population russe, suite à la marche triomphante de Wagner, à quelques encablures de la capitale.
Puis la marche devint arrière toute, du héros jusqu’au bout, qu’on imaginait tel Napoléon sur le pont d’Arcole, après s’être aperçu qu’il n’était suivi par personne de l’armée russe, a dû sauver les meubles et l’argenterie, avec Loukachenko. D’ailleurs, il n’est même pas sûr qu’il fût présent dans la colonne conquérante.
En 24h, il est passé du stade de Libérateur-provocateur à celui du réfugié politique en Biélorussie. On sait que tout va vite, mais pas à ce point là.
Ce matin les valeureux journalistes (à nous) se demandaient qui avait gagné ? Réflexion surréaliste pour l’homme de la rue moyennement équilibré.
Poutine sort affaibli ou renforcé, c’est une question purement d’éditorialistes.
Par contre Wagner quitte Rostov, mais pour où, et surtout que deviennent les armes ? Bon, il y a de fortes chances pour que les mercenaires reprennent le boulot pour lequel ils auraient encore des compétences, en signant dare-dare un contrat avec la Russie.
Tout ça ... pour ça !!!
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