La libération de Bétancourt fait partie de la poudre aux yeux actuelle initiée par ce gouvernement. Une promesse, rien d’autre. Il n’y a pas plus d’intérêt sur la personne que le jogging de la semaine : c’est terrible à dire, mais c’est comme ça. Quand on sort une dépêche d’AFP pour dire qu’on court dehors avec ses gardes du corps, on n’en sort pas pour dire qu’on va contacter URIBE, et encore moins les Farcs, ce qui ferait mauvais genre auprès des électeurs de droite (et d’extrême droite !). De l’esbrouffe, voilà à quoi est suspendue la vie d’Ingrid Bétancourt. Pourquoi ne pas le croire ? Parce que ce président ment, tout simplement, comme à son habitude. Le pire qui pourrait lui arriver, c’est qu’on révèle les négociations secrètes avec les Farcs, ou qu’on réitère le ratage du sauvetage de Villepin en 2003 - à savoir QUI à fait rater l’opération (http://www.educweb.org/webnews/Ingrid/Figaro30jul03.htm). Et ça, se serait terrible pour notre actuel président (et pour Me Bétancourt). A force de donner partout de la tête, pour occuper les médias et monter dans les sondages, on court à la catastrophe sur ce sujet. Les promesses, c’était AVANT les élections... Pas une fois élu !
un petit retour en arrière est nécessaire, avec une dépêche d’agence :
24/07/03 : Sarkozy nie toute négociation avec les Farc. « Le gouvernement français a toujours indiqué qu’il n’entretenait pas de contact avec les Farc, je vous le confirme aujourd’hui de la façon la plus formelle », a déclaré à la presse Nicolas Sarkozy. La presse brésilienne avait en effet laissé entendre que Paris avait offert d’échanger la prisonnière contre des armes et qu’un avion français dépêché à Manaus, en Amazonie, ne transportait pas seulement des diplomates.
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