Je comprends bien ce que dit l’auteur, et je ne discute pas son choix, mais je ne suis pas d’accord avec sa façon de voir les choses.
Le public des feux d’artifice n’est pas composé de zemmouriens, de wokistes, de mélenchonistes. Il est composé de familles, d’amis, de couples, d’enfants qui viennent juste regarder le spectacle.
Les mots qu’on y entend ne sont pas ’’la police tue’’, ’’allahou akbar’’, ou même ’’vive la France’’, mais plutôt ’’oh la belle rouge’’ et ’’ouahou’’, ’’regarde celle-là’’.
Il ne viennent pas avec des tracts, des couteaux ou des casseroles et des louches, mais avec des poussettes, des couvertures à poser sur la pelouse, et des sièges pliants.
Juste des gens, avec leurs idées, leur souvenirs d’enfance, leurs espoirs, leur quotidien qu’ils sont contents de lâcher un moment, pour quelques minutes suspendues dans le temps, où tout le monde regarde la même chose dans une sorte de communion.
Bien sûr, le pays est fracturé, c’est un euphémisme, mais il l’a toujours été, pour diverses raisons, sauf qu’il a tenu tant qu’il gardait des moments où toutes les différences étaient abolies pour un temps. Faut pas tout voir sous le prisme politique vous savez, les gens sont plus que ça. C’est peut-être parce qu’on se focalise trop sur ce qui nous sépare et pas assez sur ce qui nous réunit qu’on est dans un bazar pas possible.
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