La première chose à noter est que la France qui a des militaires sur place a très rapidement été obligée de renoncer à l’intervention militaire. Cela se serait sûrement très mal passé sur le moyen terme.
L’action envisagée par l’intermédiaire de « proxy » en l’occurrence principalement le Nigéria, la Côte d’Ivoire... se heurte à de multiples problèmes. D’abord avec l’hostilité d’une bonne partie des populations. Le Nigéria n’est pas non plus sans ignorer qu’il est victime d’attaques par les « islamistes » de Boko Aram qui sont soutenus en sous main par les USA. Avec lesquels les militaires nigérians ont déjà beaucoup de mal.
Le développement de la situation au Niger va donner une idée des rapports de force vis à vis de la volonté d’émancipation du néo colonialisme de beaucoup de pays de ce centre africain.
La voie diplomatique serait naturellement la meilleure solution avec la redéfinition de rapports financiers et commerciaux entre la France et ces pays. Par exemple céder la gestion et l’exploitation des mines d’uranium au Niger et payer ce minerai à un juste prix ce qui n’aurait pas un impact énorme sur le prix du MWh nucléaire qui dépend peu du prix du combustible.
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