Il y a indéniablement une vague de nostalgie (ou de retour aux fondamentaux, selon le point de vue où l’on se place) et les publicitaires vont forcément l’intégrer. Victimes de choix, les jeunes hommes qui ont été élevés en féminisme et que leurs compagnes trouvent ’trop mous’, quitte à leur préférer des machos à l’ancienne. Mais point trop n’en faut, bien sûr. Et si on regardait derrière les étiquettes : la jeune femme, mère de famille, à l’allure traditionnelle peut aussi être une cadresse de haut vol, gérant son argent, prenant ses décisions. On oublie que le maître-mot de notre temps c’est l’« attitude » en somme, la forme sans le fond. Et il y a le jeu, aussi, rien de plus drôle que d’inviter au restaurant une dame qui gagne plus que vous, et lui interdire de toucher à l’addition. Personne n’est dupe, mais c’est charmant.
Une remarque en passant, permettant de relever un certain retard dans la société française. Vous trouverez aux USA les mêmes images rassurantes (ou exaspérantes) de la famille-type, à laquelle s’adresse la publicité des banques. Et puis vous remarquez un détail que l’extrême conformisme de l’imagerie a dissimulé au premier abord, la famille est noire. Le jour où ce sera pareil en France, on saura que l’intégration n’est pas un vain mot.
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