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D’un côté ceux qui crèvent la dalle, dorment où ils peuvent et meurent prématurément, de l’autre ceux qui partent en vacances à l’autre bout du monde, roulent en SUV et ne mangent que du bio. Au milieu, un peu de tout à vrai dire, ceux qui se meublent sur Le Bon Coin pour presque rien et ceux qui font refaire leur carrelage ou leur toit, ceux qui vont à la mer en camping 5 étoiles et ceux qui restent dans leur HLM, ceux qui mangent correctement et ceux qui font des choix dérisoires. Les sociétés ont toujours été comme ça. Sauf qu’aujourd’hui les différences entre les niveaux explosent, que les nombres de très riches et de très pauvres crèvent le plafond.
Que faut-il faire ? Déjà, comme pour un individu, se recentrer sur soi-même, en restreignant toutes les ressources disponibles aux seuls citoyens du pays. Je ne vote pas pour l’extrême-droite, je n’ai rien contre les sans-papiers, mais quand je vois d’un côté les files d’attente colorées des Restos du Coeur et les autochtones qui ont faim en silence chez eux, quand j’entends que le 115 est saturé par les appels des clandestins alors que des jeunes et moins jeunes Français dorment dans des parcs, je suis en colère. Aucun autre pays ne fait ça.
Avec les dizaines de milliards déboursés annuellement pour sauver le monde, on pourrait en loger des Français, et on pourrait leur en donner à manger !
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