En fait, et malgré ses rodomontades, l’humiliation spectaculaire d’Israël par un peuple qui n’existe pas (lien) représente une catastrophe politique aux proportions colossales pour Netanyahu, ses alliés, mais aussi toute la classe politique de cet état fabriqué dont la position stratégique se trouve soudainement sapée à la base et mettent dans une position « inconfortable » les dirigeants arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël.
Maintenant, Netanyahu va devoir abattre son jeu trouble et, en mettant au jour ses véritables objectifs, il va se mettre à dos ses nouveaux amis.
Dans cette spirale descendante, Netanyahu entraînera avec lui son homologue palestinien Mahmoud Abbas dont la politique « conciliante » vient de s’écrouler. Il n’y a plus de place pour les compromis. L’alternative maintenant est de savoir si les deux peuples veulent vivre en paix ou mourir en combattant. Les Palestiniens viennent de montrer qu’ils préféraient se battre debout pour leur dignité plutôt que de mourir à genoux dans l’humiliation.
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