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Gilles Gilles 3 juin 2007 08:07

Ce n’est pas la concentration du pouvoir économique qui est un risque pour l’économie même. A bien regarder dans l’histoire des quelques derniers siècles, les concentrations, la spéculation mercantile et même les krashs n’ont jamais, mais jamais, remis en cause le capitalisme, mais au contraire l’on renforcé.

Le cycle économique capitaliste est naturellement constitué de périodes fastes entrecoupées de crises, de bulles spéculatives qui éclatent (la première, la bulle de la tulipe en hollande au XVIIem) voir de krachs complets de l’économie (plusieurs au cours des deux derniers siècles). Mais le capitalisme, même mis à plus bas que terre comme en 29, s’est relevé en quelques années. Tout simplement parce que c’est dans l’essence même du capitalisme que de temps en temps il faille remettre les pendules à zéro pour purger le système. Il y a toujours du pognon à se faire sur les ruines du système.

Tant que l’appât du gain guidera les hommes, le capitalisme sera florissant. Attendre que le capitalisme s’écroule à jamais par lui même sous son propre poids est une illusion. Seuls les citoyens pourront agir pour changer le système.

Quand ? Quand la concentration, non pas des entreprises, mais des richesses produites, sera vraiment trop inégale (on en prend le chemin) ou lorsqu’un évènement majeurs guidera les humains malgré eux et qu’ils se rendront compte que le capitalisme s’oppose à la survie à court terme ; en ceci les catastrophes climatiques qui se profilent seront peut être un déclic vers le milieu ou la fin de ce siècle ! Pour survivre l’humanité devra édifier un nouveau système économique.


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