Je ne suis pas surpris du changement de cap d’Emmanuel Macron. Il ne pouvait pas tenir sa langue plus longtemps, et sa sympathie de façade envers Israël a vite craqué : le pétrole dont la France a besoin, les gros contrats avec le Qatar et l’Iran dont elle ne peut pas se passer, l’apaisement de sa population musulmane, tout ceci est bien trop important.
Les considérations morales et humanitaires envers l’État juif, attaqué simultanément par quatre organisations terroristes financées par l’Iran : le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, les Houthis depuis le Yémen, et le Jihad islamique depuis la Judée Samarie – nuit et jour – ça passe au second plan : les gros sous d’abord.
Lorsque l’on n’est même pas capable de bouter dehors l’islamisme radical de ses cités, de ses zones de non-droit, c’est plutôt culotté, Monsieur Macron, d’aller expliquer aux autres ce qu’ils devraient faire pour y parvenir : “cessez le feu et laissez en paix le Hamas”
Macron est un grand comédien, jouant de sa verve de jeune premier, mais il est un piètre chef d’État.
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