En réponse à :
Allez, à mon tour...
L’homme n’est ni bon ni mauvais à l’état naturel, pour la bonne raison qu’il ne connait ni le bien ni le mal. Il ne répond qu’à ses instincts, qui lui imposent la survie à tout prix au détriment de tout le reste. La civilisation est là pour lui imposer de prendre aussi les autres en considération s’il veut compter sur eux pour le protéger le moment venu. Le hic de ce système est que souvent le curseur est mal placé et la civilisation ne fait que nous mettre la tête à l’envers et tout part en vrille.
Pourtant, il y a quelque chose de magique aussi dans tout le règne animal : une bienveillance comme dit l’auteur, qui fait que quelquefois, quand une créature est en fâcheuse posture, une autre va venir l’aider à en sortir, sans qu’elle y ait intérêt. Un chimpanzé va ouvrir la porte à un congénère coincé, une baleine va aller à la rescousse d’un animal attaqué par une orque, une chauve-souris va partager son repas avec une autre affamée, et un être humain va apporter à manger et des couvertures à un un autre qui meurt de froid et de faim. Il n’y a pas que la laideur, il y a aussi la beauté dans le monde.
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