Merci pour votre article.
A la (re)lecture d’Hannah Arendt, j’en suis arrivé à me poser les questions suivantes.
Dans quelle mesure l’enlèvement, le jugement, la condamnation et la pendaison d’Eichmann à Jérusalem, ont-ils contribué à rendre l’honneur et l’hommage dus aux victimes du nazisme ? Dans quelle mesure ont-ils pansé les plaies des survivants ? Dans quelle mesure ils ont conforté le « plus jamais ça » ? Dans quelle mesure répondre à la mort par la mort, à la barbarie par la barbarie, au terrorisme par le terrorisme est-il une défense de la civilisation et des valeurs qui, étant les « nôtres », sont évidemment prévalentes ? Pour parodier Alphonse Allais, si ce n’était tragique, ne pourrait-on dire ; « Les Génocides commis par les autres sont la paille sur laquelle nous dormons, nos génocides, à nous, sont la poutre avec laquelle nous nous chauffons ».
Je me demande de quels qualificatifs sera traité mon commentaire.
Bien à vous.
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