Vaincre n’est pas tuer.
La défaite de la Russie doit être une défaite relative. C’est en tout cas le voeu des Etats-unis qui craignent une Russie instable ou disloquée.
C’est ce qui contraint les Américains à calibrer la résistance armée à la Russie de Poutine. Et c’est ce qui explique la parcimonie de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, en vue d’une guerre de position stabilisatrice, de la pérennité du régime de Poutine et de la Russie en son état actuel.
Washington dit craindre une dislocation de la Russie depuis le début de l’offensive russe. Ce qui n’empêche pas les Américains, comme les Européens, de souhaiter un Poutine affaibli.
Poutine cherche une porte de sortie et les Occidentaux s’emploient à lui en ouvrir une...