« Il vivra désormais près du fleuve en compagnie d’un humble et sage passeur qui lui « apprend » à découvrir « l’enseignement » du fleuve. C’est en écoutant les mille voix du fleuve, en laissant le fleuve tout lui enseigner qu’il va finalement trouver lui-même sa propre voie intérieure. Siddhartha s’est toujours méfié des maîtres, mais il en a eu plusieurs ; cependant, dit-il, « c’est surtout à ce fleuve que je dois la plus grande partie de mon savoir et à mon prédécesseur, le passeur Vasudeva. »
« Ce que je suis incapable d’aimer, [dit-il encore,] ce sont les paroles. Et voilà pourquoi je ne fais aucun cas des doctrines. » Pour faire triompher sa thèse, Hesse avait besoin de recourir à un maître qui n’utilise pas le langage usuel, à un maître dont il faut plutôt chercher à découvrir l’énigme : le fleuve. Et par là, il rejoint le culte que les hindous vouent aux fleuves sacrés. »
https://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/10355
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