Emmanuel Garnier est un chercheur du CNRS. Il continue l’oeuvre de Le Roy Ladurie sur l’histoire du climat.
En 2018 il publie un article sous le titre de : « Le changement climatique entraîne-t-il plus de catastrophes ? »
Risques n° 115 / Septembre 2018.
Par exemple en ce qui concerne les submersions par tempêtes, conne Xinthia :
« Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les cinquante dernières années n’ont pas connu de recrudescence de ce type d’événements extrêmes. Le siècle le plus catastrophique fut le XVIIIe siècle avec neuf submersions alors que le XXe siècle n’en totalise que cinq. »
« Ville martyre (29 décès) par excellence de la catastrophe Xynthia, la commune de La Faute-sur-Mer fut inondée à douze reprises entre 1700 et 2010, avec une accélération de ces extrêmes entre les années 1920 et 1940. »
Pour les sécheresses :
« Les reconstructions historiques de sécheresses effectuées dans le cadre du projet européen Drought R&SPI furent tout autant déroutantes (11). Contre toute attente, la consultation des archives confirmait simultanément la permanence historique des sécheresses et l’absence de tendance sous l’effet du changement climatique contemporain. »
« Mieux que cela, les époques les plus touchées par ce phénomène se situaient très massivement durant le Petit Âge glaciaire (plus de 70 % du total). Ainsi, si les sécheresses de 1959, 1976 et 2006 furent bien des épisodes d’une sévérité exceptionnelle, elles ne constituèrent pas pour autant un signal climatique (voir figure 2). »
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