"Certains territoires sont favorisés par rapport à d’autres. Cette loterie est insoutenable.

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Bonjour, une loterie c’est lorsque le résultat est le fruit du hasard. Or il n’en est rien : les territoires favorisés par nos médecins pour leur installation sont ceux ou existe une vie sociale riche avec des classes sociales favorisées correspondant au statut du médecin, et des moyens financiers importants.

Beaux quartiers de grandes villes, cote d’azur, par exemple qui sont en surnombre de médecins.

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A une époque on trouvait suffisamment de »médecins de campagne", ou de banlieues ; sorte de missionnaires de la santé alliant la foi, le courage et l’abnégation.

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Comme je l’ai déja écrit,

Il y a cinquante ans, les médecins effectuaient, à tour de rôle, des gardes de nuit et le week end. On appelait alors le »médecin de garde« pour un souci de santé urgent.

En ce temps là, il y avait assez peu de gens malades au regard du nombre de médecins, celui qui voulait avoir des patients dans son cabinet devait avoir bonne réputation.

En ce temps là, le médecin avait aussi des plages de consultations sans rendez vous pour les cas urgents, faisait le soir sa tournée des malades à domicile pour les gens alités.

En ce temps là, la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique, ou ROSP, versée par la sécu au médecin, n’existait pas. Le médecin était donc libre de prescrire autant d’antibiotiques que nécessaire, autant de médicaments pour le coeur que nécessaire, sans que pour cela sa prime diminue.

En ce temps là on ne prélevait pas les organes des patients jugés »insauvables« , et l’Agence de Biomédecine n’existait pas pour, elle aussi, verser des primes aux médecins méritants.

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La vraie question est »comment, avec tout ce qu’il fait aujourd’hui dans le dos de son patient, un médecin pourrait il regarder son patient dans les yeux, et faire semblent de l’écouter, simuler la bienveillance, à moins d’avoir une hypocrisie hors normes ?"