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Icopas 19 juin 2007 11:05

En sus Marx, dont on pense ce qu’on veut, n’a pas inventé le terme de « capitalisme » pour l’opposer au terme de « socialisme » . On demeure rêveur de lire cela...

Marx dépense un temps important à décrire les fonctionnements du capitalisme, il abat là un travail immense, qui n’a pas de charge idéologique en soi et que beaucoup de capitalistes utilisent sans le savoir, comme certains le faisaient de la prose, avec beaucoup de bonheur quand ils s’en approchent le plus possible.

par contre tout est flou dans les définitions du socialisme de Marx, car il n’existait pas sur terre à cette époque(et n’a jamais existé depuis) , il reste donc abstrait là dessus.

Le capitalisme est un terme bien adapté pour décrire les processus d’accumulation dans notre société, processus qui n’ont jamais pris une dimension aussi importante qu’actuellement.

Je trouve d’ailleurs surprenant que l’auteur du texte ici parle d’avantages « exorbitants » des fonctionnaires (comme les régimes spéciaux de retraite qui étaient un des termes du contrat ayant permis l’embauche de travailleurs dans le secteur public) alors que l’un des problèmes les plus graves du libéralisme vient justement de son incapacité à rebattre les cartes économiques.

Une des premières mesures qui seraient à prendre pour permettre au rêve de libéralisme de notre ami de s’épanouir serait la taxation à 100% des héritages qui ne ressortent pas de l’affectif ou de la survie économique basique des citoyens à revenus normaux.

Sans cela, nous avons effectivement, l’immobilisation du capital, son accumulation sur des logiques de rentes à très long terme, sans qu’il soit brassé vers d’autres intelligences.

Là est un véritable avantage exorbitant : l’héritage de qui s’est donné la peine de naitre, alors que le fonctionnaire, lui, a directement passer un contrat pour sa retraite, contrat passé par son travail et les contraintes de celui-ci.

L’héritage doit être taxé le plus lourdement possible afin de donner fluidité et renouvèlement à l’utilisation du capital.

Le libéralisme économique, est incapable de rebattre les cartes du capital car, justement, il s’abstient d’édicter des règles qui remettent dans le pot commun de l’humanité l’argent accumulé.

Le libéralisme économique , est un non sens, car voulant justement éviter des rigidités en enlevant des règles de redistribution, il aboutit finalement à une logique de rentiers, pas de créateurs de richesses.


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