Si la fracture informatique n’était pas ce qu’elle est encore aujourd’hui en France (42% seulement de citoyens connectés) N. Sarkozy ne serait sans doute pas aux manettes aujourd’hui. Les « grands médias » ont encore de beaux jours devant eux car ils ont entre les mains des supports historiques (radio, télé, papiers) qui correspondent à des rituels pour une majorité de gens.
Tant qu’une forme de transparence ne sera accessible qu’à une partie des 42% de français connectés, qui d’ailleurs ne sont pas tous des traqueurs d’infos, la collusion existant entre pouvoir et médias perdurera pour servir à la grande majorité de nos concitoyens ce qu’on voudra bien leur servir et dont ils se contenteront.
Le seul créneau susceptible d’inquiéter les médias traditionnels dans leur subjectivité est le développement de l’informatisation des foyers. Je suis d’ailleurs surpris que, contrairement aux années 90 qui nous présentaient cette informatisation comme quelque chose d’essentiel pour notre avenir, la tendance se soit trés nettement refroidie aujourd’hui. Faudrait-il conserver un toupeau de moutons manipulables à souhait et susceptibles de faire des majorités au moment opportun ?
Cependant il est évident qu’à terme les grands médias vont se heurter de façon de plus en plus irréversible à un dilemne, entre servir un pouvoir trés demandeur d’images prédigérées, méprisant ainsi le public, et faire vraiment leur travail et ne pas plaire à tous les copains...
C’est à chaque citoyen de faire en sorte que la deuxième option finisse par triompher rapidement en forçant ces grands médias à sortir de leur bulle, et ce, par le développement de nos propres outils de communication.
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