Ne pleurez pas, doux alcyons... ceci n’est qu’une querelle entre prédateurs. Les dettes vendues rachetées servent de jetons dans des jeux financiers complexes, mais les pauvres n’en font jamais les frais...puisque les pauvres n’ont plus rien. La société A qui achète des créances les donnera en collatérales sur des emprunts à une banque amie qui fera un fric fou sur une opération ’hors bilan" avec la compagnie B, tandis que la société A finira par déclarer une perte fiscale. Quelques avocats du pays pauvre, amis du président, s’en comme prétexte pour soutirer un peu d’argent de l’État qui ne s’en sortira pas plus mal, puisque tous ses fonds viennent des IFI et de l’aide bilatérale de toute façon et que, de temps en temps, on annule la dette résiduelle.
On a tenté en 1998 de régulariser ce genre de commerce dans un accord mondial sur les investissements (A.M.I) mais la levée de boucliers a été telle qu’on a renoncé a en faire une entente et qu’on laisse toujours les choses se régler entre copains.
La situation des pays pauvres est bien en dessous du niveaux où des vautours pourraient l’atteindre. On pourrait chercher plutôt des lombrics... mais il ne reste que des os.
http://www.nouvellesociete.org/5019.html
http://www.nouvellesociete.org/414.html
Pierre JC Allard
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