« Pour la réalité, on sait que de nombreuses euthanasies sont pratiquées chaque année. » effectivement. pour avoir cotoyé de très près un médecin qui travaillait dans un service particulièrement difficile, je sais que vous avez raison. Mais la difficulté qu’il rencontrait, avec les autres membres de son service, concernait presque exclusivement les malades qui étaient immobilisés ; pour ceux qui pouvaient se mouvoir, au moins un peu, et qui demandaient à mourir la politique du service était, à partir du moment où la demande du patient était réitérée de nombreuse fois, de mettre à disposition, sur la table de chevet par exemple, une substance qui provoque la mort. d’après le médecin dont je vous parle, dans plus de 80% des cas, le malade était toujours en vie le matin. D’après lui, la question de la légalisation de l’euthanasie se pose uniquement pour les personnes qui ne peuvent faire eux même le geste qui interrompera leur vie. Dans ce cas, son opinion était que l’illégalité de l’euthanasie était un garde fou supplémentaire....garde fou qui n’empêchait pas la pratique de l’euthanasie mais contribuait à la limiter aux cas les plus désespérés ; le fait même qu’il n’y ait pas de législation assurerait un traitement au cas par cas, vraiment humain, du problème. ce qui après tout est une base de la médecine en général.
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