Bonjour,
Quand il n’y a pas de contestation sociale réelle, c’est-à-dire produite par les gens, aucun parti d’opposition ne sert réellement à rien. Le PS a prolongé artificiellement son poids politique grâce à la cohabitation qui lui a permis de simuler une opposition dans l’appareil même de l’Etat, à bon compte, mais avec peu de résultats.
La refondation ou le rénovation est posée aujourd’hui en termes de « gagner les élections ». C’est déjà très limité comme cadre. Le but devrait être : construire un moteur alternatif dans la société, qui pèse même si on ne gagne pas les élections.
Prenons le cas de la sélection à l’Université : l’UMP est pour, le PS ne sait pas. Le vrai problème est de sélectionner mais dans le bon sens, c’est-à-dire que chaque étudiant trouve l’enseignement qui lui convient avec des contenus renouvelés et efficaces. Sélectionner par le contenu surtout. Cette option n’est pas prise en compte parce que le corps enseignant compte plus que le corps étudiant. Le corps enseignant enseigne la révolution des arts et des sciences mais trop souvent se contente de figer une structure sociale éducative conservatrice et centralisée, sans relais. C’est un exemple.
Cordialement, Pierre