ça me fait marrer, ceux qui parlent d’ayatollahs ou de talibans verts ! Si on regarde l’histoire des transports parisiens, aucune ville n’a été à ce point sommée de se mettre au tout-automobile, depuis que les omnibus à cheval ont été remplacés par les bus à moteur et les fiacres par des taxis dès 1910. Sans parler des tramways priés de dégager dans les années 30 (pour revenir deux générations après) ou l’innommable Conducator du tout-automobile (Pompidou), qui somma Paris de « s’adapter à l’automobile » et qui, s’il avait vécu, nous aurait rasé les trois-quarts de la ville pour faire des tours et des autoroutes.
Tout un symbole : New York dispose encore de calèches pour se promener dans Central Park, à Paris, la dernière a disparu il y a trente ans.
Je conseille aux Parisiens comme moi qui estiment qu’un des plus grands fléaux historiques a été le moteur à explosion de passer quelque temps sur l’île de Prinkipo, au large d’Istanbul. Tous les déplacements ont lieu à vélo, à pied, à cheval. Vous verrez comment on se réhabitue comme par miracle au doux clop-clop des sabots des attelages, et que l’odeur du cheval, pour agressive qu’elle soit, est infiniment mois désagréable que la fumée des pots d’échappement.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération