La comparaison avec Napoléon III est surtout fondée sur l’élection ’plébiscitaire’ d’un président qui entend rompre avec le régime dont il est issu. On ajoutera aussi l’omniprésence d’un président qui décide de tout et qui met à la mode une forme d’autoritarisme. Bien entendu, c’est présenté autrement : on dira plutôt que celui qui est ’porteur d’un projet’ dans lequel se reconnaît une mahjorité de citoyens, n’a pas à être freiné par les conservatismes dans sa mise en oeuvre.
Je notais dans les discussions sur la réforme de l’Université que l’obsession de faire des présidents d’université, déjà investis de pouvoirs considérables, de véritables autocrates gérant leur affaire avec un CA croupion, porte l’empreinte de cette dérive.
Est-ce un bien ? Un mal nécessaire ? La suite nous le dira. En ce qui concerne Napoléon III, le désastre de Sedan a obscurci sa dimension de visionnaire : projet d’ONU avant la lettre, Union latine réunissant les monnaies des grands pays européens, projet de royaume arabe autonome en Algérie, Napoléon III avait pour coutume aussi de couper l’herbe sous les pieds de l’opposition dans la dernière partie de son règne par ses mesures sociales et libérales.
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