Pierre,
Le Maroc est de plus en plus obligé de lâcher du lest en faveur des radicaux qui noyautent de plus en plus le pays de l’intérieur et de l’extérieur.
Le Roi se retrouve coincé : d’un côté il souhaite assouplir le joug imposé par son père sur le pays, de l’autre il sait que les extrémistes seront les premiers à en profiter. Il a par ailleurs vu ce que le cas Saoudien pouvait donner : la monarchie pensait acheter la paix intérieure en finançant l’internationale islamiste, mais se retrouve désormais menacée sur son propre sol.
Peut-être faut-il voir ici, au-delà de la peur de se retrouver non seulement marginalisé mais carrément sur le banc des accusés (le Maroc étant déjà victime de nombreuses attaques terroristes en tant que partenaire des occidentaux mais surtout en tant que rempart contre les intégristes), une volonté de ne pas fermer le dialogue, de participer de l’intérieur aux débats et de mesurer en temps réel l’évolution du curseur chez les ayatollahs. Avec peut-être même l’utopie de structurer un courant réformateur.
Dans un cas comme dans l’autre, le risque est maximal.
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